Aide et FAQ

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Union pour l’épargne et l’investissement

L’Union européenne dispose d’une épargne abondante, mais celle-ci est souvent investie à court terme sur des actifs peu risqués ou à l’étranger.
Face à des besoins d’investissements pour les transitions écologique et numérique, la défense et l’innovation estimés à plus de 900 milliards d’euros supplémentaires par an, le système actuel reposant majoritairement sur le crédit bancaire est insuffisant. L’UEI permettrait alors :

  • de mobiliser cette épargne en Europe via un recours plus important aux marchés de capitaux ;
  • de financer des projets durables et innovants ;
  • de réduire le coût des fonds propres pour les entreprises ;
  • et d’offrir davantage d’opportunités d’investissement aux épargnants.

L’UEI prolonge et modernise le projet d’Union des marchés de capitaux lancé en 2015.
Elle en conserve l’ambition d’intégration financière, mais avec une approche :

  • plus concrète pour les citoyens et les entreprises ;
  • centrée sur l’investissement productif et durable ;
  • complémentaire à l’Union bancaire.

Les épargnants européens pourraient :

  • Bénéficier d’un éventail plus large de produits d’épargne européens, permettant des placements plus diversifiés, liquides et productifs. Accéder à des produits d’épargne à moindre coûts, via une concurrence entre les établissements financiers des différents pays européens,
  • Constituer une épargne de long terme et obtenir un meilleur rendement à risque équivalent ;

Les entreprises – notamment les PME et startups – pourraient :

  • trouver plus facilement des financements par fonds propres en Europe, capables d’accompagner leur croissance à long terme;
  • réduire leurs coûts de financement ;

Une meilleure circulation de l’épargne européenne contribuerait à :

  • financer les transitions écologique et numérique à moindre coût ;
  • stimuler la croissance et l’emploi ;
  • renforcer la stabilité financière.

L’UEI ne remplace pas les politiques publiques : elle les complète et les rend plus efficaces.

Non.
Les banques restent au cœur du financement de l’économie.
L’Union pour l’épargne et l’investissement complète leur rôle : en développant les marchés de capitaux, elle accroît leur capacité de prêt en augmentant et diversifiant leurs possibilités d’investissement. L’UEI, soutenue par une volonté politique, représente également une opportunité pour développer les champions européens dans les secteurs de la banque, de l’assurance et de la gestion d’actifs.

La titrisation permet à une banque de regrouper plusieurs prêts (immobiliers, PME, etc.) et de les transformer en titres financiers que les investisseurs peuvent acheter. Depuis la crise de 2008, ce mécanisme est strictement réglementé et transparent. Les nouvelles règles sur la titrisation visent à renforcer ce marché, en supprimant des obstacles réglementaires injustifiés. Cela permet :

  • aux banques, d’accroître leur capacité d’octroi de prêts aux ménages et aux entreprises ;
  • aux investisseurs, d’accéder à des placements plus rémunérateurs et encadrés.

La Banque de France :

  • analyse et promeut les réformes favorisant une Europe financièrement intégrée ;
  • participe aux réflexions européennes sur la supervision et l’investissement durable ;
  • veille à la stabilité financière et à la protection des épargnants.

  1. Une supervision européenne unifiée, pour garantir une application cohérente des règles ;
  2. La relance de la titrisation, pour renforcer la capacité de financement des  entreprises et des ménages ;
  3. Le développement du capital-risque européen, au service des startups et de l’innovation ;
  4. L’innovation technologique “post-marché”, notamment via la blockchain, pour simplifier et sécuriser les échanges financiers.